Henri Gougaud
Henri Gougaud est un écrivain, un Poète, un conteur et un Chanteur français. Il est né en 1936, à Carcassonne. Il dirige les collections La Mémoire des sources et Contes des sages aux éditions du Seuil. OEuvreRomans - Départements et Territoires d'Outre-Mer, nouvelle, Julliard, 1977, puis Seuil, 1991. Bourse Goncourt de la nouvelle.
- Découvrez comment la petite Jeanne fait disparaître sa mère au beau milieu du salon toutes lumières éteintes. Apprenez comment Tom Crèvecoeur supprime froidement sa maîtresse alors qu’il pensait se débarrasser de sa propre femme. Rencontrez tous ces gens que l’on croyait morts et enterrés et qui, pour troubler l’équilibre de leurs proches, réapparaissent soudain comme si de rien n’était.
- Le Grand Partir, roman, Seuil, 1978. Grand prix de l’humour noir.
- En prison, quatre compagnons de cellule décident de s’évader en creusant un tunnel. Mais au-delà des sentinelles auxquelles il faut échapper, leurs co-détenus, dirigés par une sorte d’ogre nommé Lavoir, sont décidés à faire échouer leur projet. Julien Berg, l’un des quatre fuyards, est chargé de distraire la vigilance de Lavoir en lui contant les histoires dont il est si friand. Il devient peu à peu son « conteur » préféré et multiplie récits et aventures. Entre les deux hommes, un nouvel échange s’installe alors : une amitié qui mêle ironie et tendresse, une évasion à double entrée où l’imagination est reine.
- L’aventure du trouveur de feu me fut donnée en rêve, une nuit de 1972 Tout m’était offert, le monde inconnu de Maïni, l’oiseau Toumbo protecteur, la destinée du jeune Izahi aux prises avec ses ennemis Dagans, les dévoreurs C’est dire que ce roman n’en est pas vraiment un, et qu’en quelque manière je n’en suis pas l’auteur, mais le scribe.
- Bélibaste, roman, Seuil, 1982.
- Guillaume Bélibaste est un personnage qui m'a toujours inspiré une profonde affection. Il tua un homme, par colère et malchance, et devint prêcheur hérétique. En cette fin du Moyen Age, les Parfaits cathares n'étaient plus que des errants mystiques, mais la pureté des fous de Dieu les tenait debout. Bélibaste n'eut même pas cette pureté-là. Il fit un jour le serment de ne jamais trouver une femme, et fut le lendemain parjure et amoureux. Héros malgré lui, il fut un cancre de l'âme. J'aime cet homme parce que je crois que, si Dieu existe, il est dans les questions et les douleurs des cancres, plus que dans les réponses des sages.
- L'Inquisiteur, roman, Seuil, 1984.
- Sur la page inachevée au milieu du cahier, l’Inquisiteur Novelli lut la date écrite à la plume grasse : « L’an du Seigneur 1321, le neuf du mois d’avril ». Il y avait moins de trois semaines. En ce temps-là, son coeur ne s’emballait pas au nom de Stéphanie, Salomon le Juif vendait le drap rue Jouzaigues, Jean le Hongre n’était qu’un vagabond lointain, Arnaud vivait, et lui-même allait tous les jours au Château Narbonnais condamner sans grand souci des malfaiteurs épouvantés Dix-huit jours étaient passés, à peine le temps que les bourgeons verdissent « Quelle foudre a donc réduit en cendres cet homme que je fus ? se dit-il. Je suis mort en vérité, et ressuscité. Mais d’où me vient cette vie nouvelle que je me sens dans ce coeur, dans cette tête dévastés ? »
- Le Fils de l'ogre, roman, Seuil, 1986.
- Le fils de l’ogre est un chercheur de vérité. Il est en cela le frère de Bélibaste et de l’Inquisiteur. Mais il n’est pas, lui, un homme du Moyen Age : il vit en notre temps. Dans quelque train ou salle d’attente, dans une rue de Paris ou d’ailleurs, vous l’avez peut-être croisé.
- L'Homme à la vie inexplicable, roman, Seuil, 1989.
- À la fin du XIIIe siècle, entre la bonne ville de Toulouse et les forêts du pays d’Aude, les routes fourmillent de voyageurs : soldats de la Sainte Inquisition, moinillons, rebelles, hérétiques. Parmi ces derniers, un homme « à la vie inexplicable », Simon Garric. Cet étudiant en droit est jeté sur les routes après l’incarcération de sa mère, convaincue d’hérésie. Il vivra dans le voisinage des loups, en forêt d’Arques, sera aimé de Fabrissa, jeune femme « maudite », et ne cessera pourtant de marcher à la poursuite de Brune, sa fiancée d’enfance, son étoile.
- L'Expédition, roman, Seuil, 1991.
- Montségur fut autrefois, sur la cime de sa montagne, comme la dernière porte terrestre avant le ciel Peut-être ceux de la haute montagne se crurent-ils dans la main de Dieu. Le fait est qu’un jour quelques hommes en descendirent avec l’espoir déraisonnable de libérer leur peuple de ces occupants et de ces inquisiteurs qui le martyrisaient Certains y trouvèrent la mort, d’autres une vie nouvelle qu’ils n’avaient osé espérer, comme cela parfois arrive dans cet étrange monde où ils vécurent, et où nous sommes après eux.
- Paramour, roman, Seuil, 1998.
- Chassé d’Avignon par la peste, Mathieu le Tremble s’en va sur les chemins, à la recherche de l’auteur d’un livre qui est sa seule richesse en ce monde. Sa soeur l’accompagne, ainsi que le compagnon de celle-ci, un troubadour ? Rencontres extraordinaires. Mystères. Merveilles. Épreuves pour les corps et les âmes. Quête de vérité, celle du Ciel et celle d’ici-bas mêlées. Un roman somptueux et profond, aussi simple et aussi entêtant que l’amour.
- Le Rire de l'ange, roman, Seuil, 2000.
- Pico et Chaumet, deux gaillards fraternels, s’en vont sur les routes à la rencontre de leur destin. Maintes aventures et d’étranges personnages les attendent. Un ange les accompagne et, autant qu’il le peut, les protège. Figure inoubliable que cet ange jubilant, plein d’indulgence pour les faiblesses des hommes.
- Le Voyage d'Anna, roman, Seuil, 2005.
- Novembre 1620 : Prague la protestante est mise à sac par les troupes catholiques. Anna, une servante, recueille l'enfant de son maître, massacré sous ses yeux. Elle ne sait pas encore que sa vie vient de prendre un cours radicalement nouveau. Fuyant Prague avec le petit miraculé, elle rencontrera, dans la tourmente de la guerre, la rage et la beauté de vivre, le secret des forêts, la folie et l'amour des gens inoubliables. Un roman riche en péripéties et en rebondissements (existe lu par l’auteur en CD MP3, aux éditions Livraphone).
Contes et nouvelles - Contes du vieux moulin, Paris, Casterman, 1968
- Contes de la Huchette, Paris, Casterman, 1973
- L'Arbre à soleils, légendes du monde entier, Paris, Seuil, 1979. "Les légendes sont ce que nous avons de plus précieux en ce monde. Elles ne sont pas une pâture puérile. Elles ne sont pas une manière d’oublier le réel, mais de le nourrir. S’insinuer tendrement en elles c’est apprendre la liberté, éprouver le bonheur parfois douloureux de vivre".
- L'Arbre aux trésors, légendes du monde entier, Paris, Seuil, 1987. "Les mythes, les contes, les légendes du monde sont au fond de nous comme les trésors d’une caverne prodigieuse. En voici une nouvelle récolte. Ils viennent de toutes les terres du monde. Ils ont été choisis non pas au hasard mais pour leur poids de sagesse, leur parfum de miracle, le plaisir simple ou la peur délicieuse que parfois ils m’ont inspiré. Ils m’ont nourri et fait du bien. Si le coeur vous en dit, servez-vous".
- L'Arbre d'amour et de sagesse, contes du monde entier, Paris, Seuil, 1992. "Non point changer la vie, mais l’aider à éclore. Voilà pourquoi sont au monde ces récits parfois millénaires qui ont atteint à la gloire insurpassable des oeuvres : l’anonymat. Car je ne suis pas l’auteur de ceux qui sont dans ce livre. Je n’ai fait que les raviver, les ranimer, les restaurer, comme d’autres restaurent de vieux châteaux. J’ignore qui en sont les premiers auteurs. D’ailleurs, qu’importe ? Ils sont au monde parce qu’ils sont nécessaires, comme l’air, comme la lumière du jour, comme les arbres. "
- La Bible du hibou, contes fantastiques, Paris, Seuil, 1993. 99 légendes, peurs bleues, fables et fantaisies du temps où les hivers étaient rudes.
- Le Livre des amours, contes de l'envie d'elle et du désir de lui, Paris, Seuil (collection La mémoire des sources), 1996. "À fréquenter les contes et les mythes des peuples primitifs, il apparaît que les mille jeux du sexe furent partout célébrés à l’égal des manifestations les plus sacrées du bonheur d’être. Notre Occident, aujourd’hui, ne les estime plus inspirés par le diable, mais il n’ose point encore penser qu’ils peuvent, ou ont pu un jour, plaire à Dieu. Pour nos ancêtres simples, il va de soi que la force d’aimer prend sa source dans le maître de la Création, et qu’il n’est pas de plus joyeux devoirs que de célébrer ces outils qui nous furent donnés pour la servir. Les contes qui peuplent ce livre sont tous, évidemment, de tradition orale. Quel que soir le pays de leur naissance, ils disent le même étonnement de se voir au soleil après l’ombre insondable, le même émerveillement devant l’amour".
- L'Amour foudre, contes de la folie d'aimer, Paris, Seuil, 2003. En exergue on lit : « J’ai trois préférences : le parfum parce qu’il renferme le secret des femmes, les femmes parce qu’elles renferment le secret de l’amour, l’amour parce qu’il est la seule prière de l’univers. » (Mahomet) L’amour, l’amour fou cher à André Breton sous toutes ses formes : passion, délices et cruauté ; sous tous les méridiens, désir et jalousie. Et toujours la plume classique et déliée d’Henri Gougaud qui nous emporte : rire et émotions, érotisme et sagesse. Une ode à l’amour, une ode à la femme, à toutes les femmes.
- Contes des sages soufis, Paris, Seuil, 2005. « Qui que tu sois, viens. Que tu sois un infidèle, un idolâtre ou un païen, viens. Notre maison n'est pas un lieu de désespoir. Même si cent fois tu as violé un serment, viens quand même. » (Rûmi) Henri Gougaud, ravive une mémoire, celle pleine de sagesse et d'enseignement, des soufis, une mystique rêveuse et riche de contes et légendes aussi bien édifiants que délectables.
- Recueils de contes illustrés (ces contes sont tirés des autres recueils) :
- Contes d'Afrique, Paris, Seuil, 1999
- Contes du Pacifique, Paris, Seuil, 2000
- Contes d'Asie, Paris, Seuil, 2001
- Contes d'Europe, Paris, Seuil, 2002
- Contes d'Amérique, Paris, Seuil, 2004
Récit - Les Sept Plumes de l'aigle, récit, Seuil, 1995.
- Luís A. n’est pas un personnage de roman mais un homme bien vivant, même s’il tient à rester anonyme. Ce livre raconte son histoire, de sa lointaine enfance argentine aux évènements qui l’ont conduit aux portes de la France, où il demeure aujourd’hui j’ai écrit ce qu’il m’a confié de son aventureuse existence et de ses apprentissages. À la fin, il m’a dit : « Maintenant, que le vent emporte nos paroles, comme il emporte tout, pollen poussière, feuilles mortes. Si elles ne sont que poussière qu’elles retournent à la poussière. Si elles sont vivantes, qu’elles nourrissent la vie. » Et il est parti d’un grand rire. Existe lu par l’auteur en format CD et CD MP3, aux éditions Livraphone.
OEuvres collectives ou dirigées - Paroles de chamans, Albin Michel, 1997.
- Il est bon d’écouter les paroles de ces hommes, de les goûter, de les aimer assez pour les faire grandir au secret de nous-mêmes.
- Le Murmure des contes, entretiens avec Bruno de La Salle et Isabelle Sauvage, Desclée de Brouwer, 2002.
- Henri Gougaud et Bruno de La Salle ont été les deux principaux acteurs de ce qu’il est convenu d’appeler le « Renouveau du conte ». C’est avec eux que la Littérature orale a quitté l’anonymat des veillées paysannes, l’intimité des maisons ou des salles de classe, pour apparaître sur la scène des théâtres. Dans ce dialogue vivant, drôle, truffé d’anecdotes et de réflexions passionnantes, les deux conteurs évoquent leur itinéraire personnel, les étapes de leurs découvertes et les combats qu’ils ont dû mener pour redonner aux arts de la parole leurs lettres de noblesse. Un savoir se distille entre les lignes - le secret que tous deux ont su transmettre à leurs élèves, et qu’ils acceptent aujourd’hui de livrer au lecteur.
- En fin d’ouvrage, plusieurs contes inédits d’Henri Gougaud, des récits de Bruno de La Salle, des éléments historiques et bibliographiques indispensables et un glossaire des formes adoptées par la littérature orale au cours des siècles. Un disque accompagne ce livre, avec des extraits des grands spectacles de Bruno de La Salle et des contes écrits et dits par Henri Gougaud.
OEuvres diverses - L'Almanach, Éditions du Panama, 2006. Où l'on trouvera, outre les saints du jour et les bontés des saisons, contes en veux-tu en voilà, télégrammes historiques, oensées de bon aloi, gourmandises de bouche, remèdes d'ancêtres et profusion de menus savoirs éclairants.
- Poèmes politiques des troubadours, Bélibaste, 1969.
- Montségur, reportage avec des photos de Guy Caujolle, Bélibaste, 1969.
- Nous voulons vivre en communauté, Bélibaste, 1971.
- Les Animaux magiques de notre univers, essai, Solar, 1973.
- Pourquoi le poisson est-il, toujours et partout, le premier signe par lequel une religion s’exprime ? Pourquoi le serpent symbolise –il pour les uns le mal, pour les autres la fécondité ? Comment le sphinx peut-il, en réalité, n’être qu’une image complexe de l’homme ? Quelle est la signification du dragon ? Dans cette étonnante étude en treize chapitres illustrés de gravures anciennes, Henri Gougaud nous emmène à la quête de nous-mêmes en levant le voile sur les animaux magiques de notre univers.
- Voir le Maroc, reportage avec Colette Gouvion, Hachette Réalités, 1973.
- Démons et merveilles de la science-fiction, essai, Julliard, 1974.
- Superman est un demi-dieu, Barbarella une belle sorcière. Entre l’astronef, le tapis volant et les ailes brûlantes d’Icare, la forme diffère, non le fond. Le mot science, dit Henri Gougaud, ne doit pas tromper. La science, dans le conte moderne, n’est que l’actuelle charpente de symboles perpétuels gravés à jamais dans nos profondeurs, un décor éphémère pour une éternelle histoire, la nôtre. Il nous emporte dans le Space Opéra. Mais tout au bout du voyage, c’est la Belle au bois dormant qui, inlassablement, attend.
- Voir l'Égypte, reportage avec Colette Gouvion, Hachette Réalités, 1976.
- Voir la France, reportage avec Colette Gouvion, Hachette Réalités, 1976.
- Souvenirs invivables, poèmes, chansons, textes en prose, Ipomée, 1977.
- Un jour par une fente de l’aube un raisin noir est tombé. Il s’en est allé roulant jusqu’aux pieds de la muraille de l’éternité. Et quand ce raisin s’est écrasé contre l’éternité dure, de son sang sucré je naquis, moi le berger de paroles… Extrait de Le berger de paroles.
- La Chanson de la croisade albigeoise, traduction, Livre de Poche, collection Lettres Gothiques, 1989.
- Cette chronique de la croisade contre les Albigeois sous la forme d’une chanson de geste en langue d’oc a été composée à chaud dans le premier quart du XIIIe siècle. La traduction qu’on lira en regard du texte original est l’oeuvre d’un poète. Elle restitue le rythme, la passion, la couleur de la Chanson. « Écrite… dans la langue dont on usait dans les cours et les cités méridionales, ce langage admirable, sonore, ferme, dru, qui procure jouissance à seulement en prononcer les mots rutilants, à en épouser les rythmes, la Chanson de la croisade est l’un des monuments de la littérature occitane » (Georges Duby).
- Apprenez à rêver en 10 leçons faciles, Syros-alternatives, 1991.
- Vivre le Pays cathare, reportage avec des photos de Gérard Siöen, Mengès, 1992.
- Les Cathares et l'éternité, essai, Bartillat, 1997.
- Cathare est un mot vivant. En lui est une histoire, une pensée, une âme, des rêves et des deuils, des désirs d’infini.
- Les Dits de Maître Shonglang, Seuil, 1997.
- Trois personnages : le maître luthier Shonglang, l’apprenti et Petite Vertu. Un atelier, le jardin et les jours qui s’écoulent entre rêverie, poésie et philosophie.
- La Conférence des oiseaux, adaptation du texte de Farid-ud-Din Attar, d’après la traduction du persan par Manijeh Nouri-Ortega, Seuil, 2002.
- On ignore presque tout de ce que fut la vie de Farid-ud-Din Attar. On sait surtout qu’il fut l’un des plus grands poètes mystiques de cette époque glorieuse du soufisme où la quête divine atteignit des sommets inégalés. Rûmi, Hallaj, Saadi furent ses pairs. Il écrivit beaucoup. La conférence des oiseaux est assurément son oeuvre la plus accomplie. Elle relate le voyage de la huppe et d’une trentaine de ses compagnons en quête de Simorgh, leur roi. D’innombrables contes, anecdotes, paroles de saints et de fous les accompagnent. «Lis ce livre, chercheur, tu sauras où aller, dit le poète. Savoure-le longtemps et tu seras nourri. Car il a de quoi t’étonner. Tu le lis une fois et tu crois le connaître, mais non ! Lis-le cent fois, cent merveilles nouvelles ébahiront ton oeil. » Autant dire que La Conférence des oiseaux est de ces livres qui se savourent et se fréquentent comme des amis nourriciers. Il est de ces compagnons qu’on n’aime pas quitter. La raison en est simple : l’amour est sa religion.
- Contes et recettes du monde, avec des recettes de Guy Martin, illustré par Hervé Tullet, Seuil, 2003.
- Henri Gougaud le conteur, et Guy Martin le chef du Grand Véfour, nous invitent au voyage gastronomique. D’Afghanistan en Afrique du sud, de Finlande en Laos, les langages des artistes dansent ensemble et s’épousent savoureusement. Les contes révèlent leur magie nourricière, les recettes exotiques et gourmandes deviennent des récits. Photos, carnets au pastel illustrent la promenade. Bon appétit !
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